les cranes de cristal
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les cranes de cristal
https://www.youtube.com/watch?v=JHw3Hc7UARE
https://www.youtube.com/watch?v=XPTl7uZV7gs
Un crâne de cristal est une représentation en cristal de roche d'un crâne humain. La popularité de ce type d’artefact débute au XIXe siècle parmi les amateurs d'antiquités mésoaméricaines précolombiennes. Considérés comme représentatifs des cultures aztèque et maya, les exemplaires les plus prestigieux sont le « crâne de Paris » (aujourd'hui au Musée du quai Branly) et le « crâne de Londres » (British Museum), qui ont fait l’objet de nombreux articles et dont le prêt aura souvent été sollicité. Par ailleurs, ces objets ont attiré dès le début du XXe siècle les amateurs d'ésotérisme, qui leur prêtaient une origine surnaturelle, ainsi que des pouvoirs de guérison physique et spirituelle. Le plus remarquable était celui que l’explorateur F.A. Mitchell Hedges prétendait avoir découvert dans les années 1920 au Belize.
Les fouilles du XXe siècle ne confirment pas la place supposée du crâne de cristal dans les cultures précolombiennes. Dans les années 1990, les pièces des collections publiques font l’objet d’expertises dont les résultats semblent indiquer qu’il s’agirait de créations tardives du XIXe siècle, ou tout au moins de l’époque coloniale pour les plus anciennes. Néanmoins, les crânes de cristal gardent leur pouvoir de fascination[1]. Malgré la remise en question de leur authenticité, ceux de Paris et de Londres ont retrouvé leur place dans les expositions et le monde New Age croit toujours en leur pouvoir.
Le crâne de cristal le plus connu des amateurs d'ésotérisme est celui de l'explorateur britannique Frederick Albert Mitchell-Hedges (1882-1959), découvert selon ses dires en 1924 (1927 selon sa fille) par sa fille adoptive, Anna Mitchell-Hedges, dans les ruines d'un temple de la cité maya de Lubaantun au Belize. Elle est autorisée à participer aux fouilles archéologiques à l'occasion de l'anniversaire de ses 17 ans et découvre le crâne au cours de son travail, ce qui a fait dire à certains qu'il s'agissait d'un cadeau préparé à l'avance et non d'une découverte fortuite.
En réalité, les fouilles ont été organisées en 1925 par la commission maya du British Museum, dont Mitchell-Hedges était membre. Quand il retourne en Grande-Bretagne en 1950, il prétend que son crâne de cristal a plus de 3 600 ans et qu’il a servi aux prêtres mayas pour des rites ésotériques, ce qu’il certifie dans son autobiographie en 1954 [2]. Joe Nickell, un enquêteur américain, a découvert que le crâne de cristal appartenait en 1936 à Sidney Burney, un marchand d’art londonien qui l’avait mis aux enchères de Sotheby's à Londres (lot 54) en 1943, mais ne le vendra qu’en 1944 pour 400 livres à Mitchell-Hedges[3],[4].
L'objet est soumis à l'étude d'un conservateur et restaurateur d'art, Frank Dorland, qui dit avoir effectué ses expériences dans les laboratoires de Hewlett-Packard. Dorland avait rencontré Dick Garvin, écrivain et rédacteur publicitaire qui travaillait pour Hewlett-Packard. Celui-ci réussit à convaincre les scientifiques du laboratoire de cristallographie de la société basée à Santa Clara (Californie) d’étudier le crâne. Il conclut qu'il se trouve en face d'une « anomalie », si l'on tient compte des limitations techniques des civilisations précolombiennes : il aurait fallu plusieurs centaines d'années de travail continu pour obtenir ce résultat avec les outils dont disposaient les Mayas. Toutefois, l'étude a été commanditée par F. A. Mitchell-Hedges lui-même et les résultats ne sont pas revendiqués par le laboratoire. Malgré la qualité reconnue des spécialistes impliqués, les sceptiques mettent donc en doute l'objectivité et la rigueur de l'analyse. Par ailleurs, Mitchell-Hedges est aux yeux de beaucoup de ses contemporains un personnage romanesque à la réputation sulfureuse d'aventurier ayant tendance à enjoliver la réalité.
https://www.youtube.com/watch?v=XPTl7uZV7gs
Un crâne de cristal est une représentation en cristal de roche d'un crâne humain. La popularité de ce type d’artefact débute au XIXe siècle parmi les amateurs d'antiquités mésoaméricaines précolombiennes. Considérés comme représentatifs des cultures aztèque et maya, les exemplaires les plus prestigieux sont le « crâne de Paris » (aujourd'hui au Musée du quai Branly) et le « crâne de Londres » (British Museum), qui ont fait l’objet de nombreux articles et dont le prêt aura souvent été sollicité. Par ailleurs, ces objets ont attiré dès le début du XXe siècle les amateurs d'ésotérisme, qui leur prêtaient une origine surnaturelle, ainsi que des pouvoirs de guérison physique et spirituelle. Le plus remarquable était celui que l’explorateur F.A. Mitchell Hedges prétendait avoir découvert dans les années 1920 au Belize.
Les fouilles du XXe siècle ne confirment pas la place supposée du crâne de cristal dans les cultures précolombiennes. Dans les années 1990, les pièces des collections publiques font l’objet d’expertises dont les résultats semblent indiquer qu’il s’agirait de créations tardives du XIXe siècle, ou tout au moins de l’époque coloniale pour les plus anciennes. Néanmoins, les crânes de cristal gardent leur pouvoir de fascination[1]. Malgré la remise en question de leur authenticité, ceux de Paris et de Londres ont retrouvé leur place dans les expositions et le monde New Age croit toujours en leur pouvoir.
Le crâne de cristal le plus connu des amateurs d'ésotérisme est celui de l'explorateur britannique Frederick Albert Mitchell-Hedges (1882-1959), découvert selon ses dires en 1924 (1927 selon sa fille) par sa fille adoptive, Anna Mitchell-Hedges, dans les ruines d'un temple de la cité maya de Lubaantun au Belize. Elle est autorisée à participer aux fouilles archéologiques à l'occasion de l'anniversaire de ses 17 ans et découvre le crâne au cours de son travail, ce qui a fait dire à certains qu'il s'agissait d'un cadeau préparé à l'avance et non d'une découverte fortuite.
En réalité, les fouilles ont été organisées en 1925 par la commission maya du British Museum, dont Mitchell-Hedges était membre. Quand il retourne en Grande-Bretagne en 1950, il prétend que son crâne de cristal a plus de 3 600 ans et qu’il a servi aux prêtres mayas pour des rites ésotériques, ce qu’il certifie dans son autobiographie en 1954 [2]. Joe Nickell, un enquêteur américain, a découvert que le crâne de cristal appartenait en 1936 à Sidney Burney, un marchand d’art londonien qui l’avait mis aux enchères de Sotheby's à Londres (lot 54) en 1943, mais ne le vendra qu’en 1944 pour 400 livres à Mitchell-Hedges[3],[4].
L'objet est soumis à l'étude d'un conservateur et restaurateur d'art, Frank Dorland, qui dit avoir effectué ses expériences dans les laboratoires de Hewlett-Packard. Dorland avait rencontré Dick Garvin, écrivain et rédacteur publicitaire qui travaillait pour Hewlett-Packard. Celui-ci réussit à convaincre les scientifiques du laboratoire de cristallographie de la société basée à Santa Clara (Californie) d’étudier le crâne. Il conclut qu'il se trouve en face d'une « anomalie », si l'on tient compte des limitations techniques des civilisations précolombiennes : il aurait fallu plusieurs centaines d'années de travail continu pour obtenir ce résultat avec les outils dont disposaient les Mayas. Toutefois, l'étude a été commanditée par F. A. Mitchell-Hedges lui-même et les résultats ne sont pas revendiqués par le laboratoire. Malgré la qualité reconnue des spécialistes impliqués, les sceptiques mettent donc en doute l'objectivité et la rigueur de l'analyse. Par ailleurs, Mitchell-Hedges est aux yeux de beaucoup de ses contemporains un personnage romanesque à la réputation sulfureuse d'aventurier ayant tendance à enjoliver la réalité.
chrisyinyang- Fleur d’Argent
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